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mercredi 11 janvier 2012

[Bonne surprise] Arriety, le petit monde des chapardeurs de Hiromasa Yonebayashi

Ce mercredi sort en salle La Colline aux coquelicots, le dernier film né du Studio Ghibli, fleuron de l’animation japonaise.  C’est l’occasion de revenir sur Arrietty, le petit monde des chapardeurs, sorti en 2010, pour entrevoir l’avenir de ce studio, et si Hiromasa Yonebayashi, un des successeurs de Hayao Miyazaki, sera digne de son maître.
Le scénario puise dans l’histoire de Mary Norton (The Borrowers) soit Les Chapardeurs. Ceux qui ont connu la série des années 80, Les Minipouces, y verront certaines ressemblances : des petits personnages, chapardant des produits dans une grande maison, à l’ombre d’une famille d’humains qui apparaissent comme de dangereux géants. On y retrouve l’univers du studio, coloré et fantastique.
L’héroïne, Arrietty, est à la fois simple et attachante, craintive tout en désirant être découverte par la famille d’humains, sous la maison desquels les chapardeurs ont organisé leur vie. Elle constitue ainsi, à elle seule, le cœur de l’intrigue. L’univers naturel et féérique des décors, le jeu des proportions et des tailles où le gigantesque côtoie le minuscule, ainsi que la relation entre l’héroïne des chapardeurs et l’enfant Shô, qui vient se reposer dans cette maison, sont des moments dans la lignée de tout bon Ghibli.
Regrettons, quand même, les longueurs du scénario qui rendent prévisible l’intrigue, et un film très enfantin, dans la lignée de Ponyo sur la Falaise, qui enlève tout regard sur la famille japonaise, loin de l’esprit de Mes Voisins les Yamada. Un film d’animation agréable, garant d’une tranquille continuité du studio nippon.
Razkan

1 commentaire:

  1. Dis 10 fois d'affilé rapidement et sans te tromper "Hiromasa Yonebayashi", et meilleur que Emilien qui dit "konnichi wa" dans Taxi 2 je reconnaitrais!

    Bernard Pivot

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